Amazon émet 13 000 avis disciplinaires dans un seul entrepôt américain


 L'organisateur de l'Amazon Union (ALU), Gerald Bryson, célèbre sa victoire officielle après avoir entendu parler des résultats du vote du syndicat devant les bureaux du NLRB à Brooklyn, New York, États-Unis, le 1er avril 2022 Adressez-vous aux médias. Reuters/Brendan McDermid


Cependant, le nombre brut de "disciplines" qu'Amazon cite lui-même dans de courts articles suggère qu'elles sont prolifiques. En décembre 2020, les responsables d'un entrepôt à Robbinsville, dans le New Jersey, comptaient en moyenne environ 4 200 travailleurs et avaient infligé plus de 15 000 mesures disciplinaires aux employés au cours de l'année se terminant en avril 2020, ont écrit les avocats d'Amazon. Un entrepôt à North Haven, Connecticut, comptait en moyenne 4 800 travailleurs en décembre 2020, avec plus de 5 000 avis de ce type émis au cours de l'année se terminant en avril 2020. Plusieurs employés individuels ont reçu de nombreux avis disciplinaires.


Bien que Bryson affirme qu'il a fait de son mieux pour respecter les normes d'Amazon, une multitude de notifications importantes ont hanté Bryson. Il a rejoint l'entrepôt de Staten Island peu de temps après son ouverture en 2018, avec un salaire de départ de 16,50 $ de l'heure. Son travail consiste à utiliser un scanner d'armes à feu pour compter les boîtes après les boîtes de vis, boulons et autres stocks.


Après avoir été averti par écrit pour la première fois, Bryson a déclaré qu'il avait ralenti pour compter correctement. Le 6 décembre de cette année-là, il a été accusé d'avoir compté 295 articles par heure, contre 478 prévus par l'entreprise. Il a déclaré à Reuters qu'il essayait de rattraper une journée faible à deux fois le rythme et qu'il était à la table de la cuisine pour lui-même si c'était assez. .


"Vous étiez assis là à vous demander s'il y avait un travail demain parce que vous n'étiez pas payé autant qu'il le devrait", se souvient Bryson, 59 ans. "c'est trop effrayant.".


Il a reçu deux autres articles ce mois-là, bien qu'il ait accéléré à 371 par heure, selon les dépôts d'Amazon. Bryson a déclaré qu'il n'arrêtait pas de "compter et compter" et qu'il avait de nouveau été critiqué pour s'être trompé. En fin de compte, il a parcouru près de 8 000 articles en quatre jours en janvier 2019, suffisamment rapide et précis pour mériter les distinctions d'Amazon.


"Vos performances professionnelles récentes ont atteint ou dépassé les attentes en matière de productivité", lui a-t-on dit.


Mais Bryson a déclaré que ses pieds étaient enflés et que son corps était douloureux. Marcher de la voiture à son appartement après avoir quitté le travail lui donnait l'impression d'avoir "1 000 ans".


Les travailleurs ont afflué vers le détaillant à grande surface ces dernières années, et leurs salaires sont généralement plus élevés que ceux de son plus grand rival. En septembre dernier, dans le but de recruter dans un marché du travail tendu, Amazon a déclaré avoir augmenté le salaire de départ moyen de ses employés américains à plus de 18 dollars de l'heure, soit environ 10% de plus que le salaire moyen proposé par Walmart, la plus grande entreprise privée. aux États-Unis à l'époque. . embaucher..


Mais au moins deux employés ont déclaré dans des dossiers judiciaires que le travail avait eu un impact émotionnel. Rosshawn Heslop, un docker à North Haven, a déclaré que la pression l'avait amené à se déchaîner en novembre 2019 après qu'un responsable l'ait confronté à propos de son départ. "Je faisais mon putain de travail", a déclaré Heslop, selon un résumé des ressources humaines de l'incident. Selon les dossiers des RH, le responsable était sceptique quant à l'explication de Heslop quant à son intention d'obtenir l'outil.


Heslop a déclaré qu'il était généralement "un gars calme" qui "travaillait ici" et se promenait occasionnellement pour des raisons de santé, selon les dossiers des ressources humaines. Le responsable a envoyé trois e-mails aux RH encourageant l'entreprise à sanctionner Heslop pour son langage grossier, ce que l'entreprise a finalement fait. Il est en probation et pourrait être congédié s'il ne respecte pas les normes.


Amazon a déclaré que de tels commentaires étaient rares, mais que "le respect mutuel est important et nous ne tolérons aucun comportement inapproprié".


Heslop, 28 ans, qui travaille toujours chez Amazon, a déclaré que l'entreprise elle-même ne respecte pas les employés comme lui.


"Peu importe combien je travaille ou à quel point je travaille bien", a-t-il déclaré. "C'est un jeu qu'on ne peut pas gagner."


💌 Ressources et références : Reuters.com 🔊 Amazon émet 13 000 avis disciplinaires dans un seul entrepôt américain.


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